Sanoja: Dany Brillant. Nous Avions Décidé.
on s'etait rencontre
dans un cafe pres de l'universite
tu m'avais demande pourriez-vous m'aider
a supporter la vie, a m'accompagner
je n'ai pas hesite
j'etais surpris, j'etais un peu etonne
mais tu etais la femme que j'attendais
je savais que ma vie commencait...
on s'est deshabille
dans une chambre, au lit un peu use, par les nuits blanches
en juin tu me disais j'aurais septembre
il faisait beau meme en decembre
on se moquait de tout
on faisait la fete, on faisait les fous
nous n'avions rien mais nous partagions tout
nos copains etaient toujours avec nous...
nous avions decide
de ne pas suivre les chemins tous traces, de vivre libre
de ne pas nous plier, de faire le vide
comme ces enfants de mai, nos guides
nous avions decide
de ne pas avoir peur, de ne pas trembler
le ciel serait toujours de notre cote
l'avenir serait ce qu'on n'en ferait...
mais sur la mer un vent s'est leve
au loin il a tout emporte
nos beaux reves, nos grandes idees...
les annees ont passe
tu m'as laisse pour un homme qui t'offrait
des bijoux, des palais, des prisons dorees
de belles cages aux fenetres bien fermees
moi je n'ai pas compris
je croyais que l'amour nous aurait suffi
a faire de chaque jour notre paradis
que l'on pouvait vivre de poesie...
nos copains sont ranges
bien a l'abri, ils sont en securite, ou le croient-ils ?
leurs reves pietines, ils se resignent
ils ont perdu le gout de vivre
pour moi rien n'a change
je veux encore y croire, encore esperer
et si demain tu voulais recommencer
le monde est toujours a reinventer
l'amour que j'ai pour toi est si grand
qu'il n'y a pas un ocean
qui pourrait contenir mes larmes...
nous avions decide
de ne pas suivre, les chemins tous traces
de vivre libre, de ne pas nous plier, de faire le vide
comme ces enfants de mai, nos guides
nous avions decide
de refaire le monde, de tout changer
de ne pas accepter la fatalite
l'avenir serait ce qu'on en ferait...
dans un cafe pres de l'universite
tu m'avais demande pourriez-vous m'aider
a supporter la vie, a m'accompagner
je n'ai pas hesite
j'etais surpris, j'etais un peu etonne
mais tu etais la femme que j'attendais
je savais que ma vie commencait...
on s'est deshabille
dans une chambre, au lit un peu use, par les nuits blanches
en juin tu me disais j'aurais septembre
il faisait beau meme en decembre
on se moquait de tout
on faisait la fete, on faisait les fous
nous n'avions rien mais nous partagions tout
nos copains etaient toujours avec nous...
nous avions decide
de ne pas suivre les chemins tous traces, de vivre libre
de ne pas nous plier, de faire le vide
comme ces enfants de mai, nos guides
nous avions decide
de ne pas avoir peur, de ne pas trembler
le ciel serait toujours de notre cote
l'avenir serait ce qu'on n'en ferait...
mais sur la mer un vent s'est leve
au loin il a tout emporte
nos beaux reves, nos grandes idees...
les annees ont passe
tu m'as laisse pour un homme qui t'offrait
des bijoux, des palais, des prisons dorees
de belles cages aux fenetres bien fermees
moi je n'ai pas compris
je croyais que l'amour nous aurait suffi
a faire de chaque jour notre paradis
que l'on pouvait vivre de poesie...
nos copains sont ranges
bien a l'abri, ils sont en securite, ou le croient-ils ?
leurs reves pietines, ils se resignent
ils ont perdu le gout de vivre
pour moi rien n'a change
je veux encore y croire, encore esperer
et si demain tu voulais recommencer
le monde est toujours a reinventer
l'amour que j'ai pour toi est si grand
qu'il n'y a pas un ocean
qui pourrait contenir mes larmes...
nous avions decide
de ne pas suivre, les chemins tous traces
de vivre libre, de ne pas nous plier, de faire le vide
comme ces enfants de mai, nos guides
nous avions decide
de refaire le monde, de tout changer
de ne pas accepter la fatalite
l'avenir serait ce qu'on en ferait...
Dany Brillant