Sanoja: Faf LaRage. J'accuse.
Shurik'n
J'accuse les ruses, voleurs deguises, grises, par le pouvoir
D'grands sourires qui vont te rassurer
Qui te font bosser jusqu'a ta mort et encore
Meme la faut raquer fort si avant ca le travail n'a pas tue ton corps
D'avoir fait de nous des marionnettes sans tetes amorphes, des choses
Sourdes et muettes, de faire en sorte que ce soit les memes qui morflent,
J'accuse la vie d'etre cupide et les poches vides de trop souvent l'etre
Et ces barils qui valent plus que l'etre, j'accuse les voleurs deguises
Les lames aiguisees, une flamme attisee, la risee du monde
Et nous on brandit notre coupe fiers
En bas elle est pleine et on manque de bols a la soupe populaire,
J'accuse les ruses d'faire du cash sur des os blanchis
Par le soleil au Congo, j'accuse les laches qui courbent le dos
Ceux qui frappent le petit par peur du gros, le manque de couleurs aux infos
La panse grasse des blaireaux et ce putain de Loto
J'accuse les Dieux des moissons de ne pas faire de vos semences un boomerang
La vengeance donc pas de chance, j'accuse la masse de somnolence
J'accuse le manque de temps entre le berceau et le tombeau
J'accuse le ciel trop haut de faire la sourde oreille
J'accuse, j'accuse, j'accuse le vent, j'accuse tout le temps
Je sais parfois j'abuse, mais c'est mon taff, alors j'accuse
Faf Larage
J'accuse ceux d'en haut, les gros qui s'en foutent
De ce qu'il y a en bas tellement ils sont froids
En bas, y a nous et les notres, qu'est ce que ca represente,
S'ils se moquent de nos conditions de vie, ils glandent
Que dalle, ils se prennent pour Dieu, qui il y a,
Au dessus de eux a part les cieux, un vide un echo
Des lamentations, des cris et des pleurs
Des tableaux d'horreur sans vie ni couleur
Refrain
Freeman
Si on accuse, la ruse on l'a pas cree, qui abuse ici ?
J'use du mic, juge du mic, la nature humaine se detruit
La vie, le rue, notre avis ne se rue
Y'a trop d'impunis, fataliste je le suis, averti
Akhenaton
J'accuse le mic d'avoir trahi ma cause
J'sais j'abuse parfois le soir des bonnes choses
Mais j'accuse le coup comme j'pleure mes morts sur la nationale
J'accuse les bourges d'comploter a l'echelon national
J'accuse les juges eux-memes de passion, de peser partiaux
J'accuse la porte fermee quand j'crevais dans le patio
Et ouais j'accuse frere, tous ces cons d'me stresser d'me faire
Des crises de spasme, parait-il c'est le cancer qui m'guette
J'accuse quelques MCs vils d'etre des civils
Y a plus de condes dans l'rap que dans les putains de rues d'ma ville
Plus d'ingrats et de traitres qu'ailleurs, d'une traite j'affirme sec
Comme Kaddafi je fais confiance qu'aux femmes
D'ailleurs je reflete, le chretien dans la nef, naifs en bref
Une nouvelle generation bernee par le soleil invincible
Sans chef d'accusation, on m'vise car gras d'monde je bousille
Tu sais qu'on le veut tous le cul dans le jacuzzi
J'les accuse ces chiens d'envoyer les memes en CAP
Puis saper au ballon directe "tneket" des que l'un se fait happer
J'accuse, jacasse, je casse et je cause, c'est vrai
J'veux refaire une histoire deja close frere
Faf Larage
J'accuse leur putain de fric d'infecter le monde
Ou un gosse vend sa purete a un gros lard immonde
A chaque seconde y a pas une poignee de billets
Qui genere pas un conflit, on se salit pour un profit
J'accuse le pouvoir d'etre le phare, fantome de la gloire
Le fleau qui veut ronger l'espoir
J'accuse les soi-disant detendeurs du savoir
Dont l'orgueil voudrait nous faire suivre leur voie
J'accuse les naifs, les nostalgiques du fascisme
Les recrues de la betise qui nous haissent
"Coupable", Mesdames et Messieurs les jures un seul verdict
Pour rassurer les masses, leur dire qu'en bas on existe
Refrain
J'accuse les ruses, voleurs deguises, grises, par le pouvoir
D'grands sourires qui vont te rassurer
Qui te font bosser jusqu'a ta mort et encore
Meme la faut raquer fort si avant ca le travail n'a pas tue ton corps
D'avoir fait de nous des marionnettes sans tetes amorphes, des choses
Sourdes et muettes, de faire en sorte que ce soit les memes qui morflent,
J'accuse la vie d'etre cupide et les poches vides de trop souvent l'etre
Et ces barils qui valent plus que l'etre, j'accuse les voleurs deguises
Les lames aiguisees, une flamme attisee, la risee du monde
Et nous on brandit notre coupe fiers
En bas elle est pleine et on manque de bols a la soupe populaire,
J'accuse les ruses d'faire du cash sur des os blanchis
Par le soleil au Congo, j'accuse les laches qui courbent le dos
Ceux qui frappent le petit par peur du gros, le manque de couleurs aux infos
La panse grasse des blaireaux et ce putain de Loto
J'accuse les Dieux des moissons de ne pas faire de vos semences un boomerang
La vengeance donc pas de chance, j'accuse la masse de somnolence
J'accuse le manque de temps entre le berceau et le tombeau
J'accuse le ciel trop haut de faire la sourde oreille
J'accuse, j'accuse, j'accuse le vent, j'accuse tout le temps
Je sais parfois j'abuse, mais c'est mon taff, alors j'accuse
Faf Larage
J'accuse ceux d'en haut, les gros qui s'en foutent
De ce qu'il y a en bas tellement ils sont froids
En bas, y a nous et les notres, qu'est ce que ca represente,
S'ils se moquent de nos conditions de vie, ils glandent
Que dalle, ils se prennent pour Dieu, qui il y a,
Au dessus de eux a part les cieux, un vide un echo
Des lamentations, des cris et des pleurs
Des tableaux d'horreur sans vie ni couleur
Refrain
Freeman
Si on accuse, la ruse on l'a pas cree, qui abuse ici ?
J'use du mic, juge du mic, la nature humaine se detruit
La vie, le rue, notre avis ne se rue
Y'a trop d'impunis, fataliste je le suis, averti
Akhenaton
J'accuse le mic d'avoir trahi ma cause
J'sais j'abuse parfois le soir des bonnes choses
Mais j'accuse le coup comme j'pleure mes morts sur la nationale
J'accuse les bourges d'comploter a l'echelon national
J'accuse les juges eux-memes de passion, de peser partiaux
J'accuse la porte fermee quand j'crevais dans le patio
Et ouais j'accuse frere, tous ces cons d'me stresser d'me faire
Des crises de spasme, parait-il c'est le cancer qui m'guette
J'accuse quelques MCs vils d'etre des civils
Y a plus de condes dans l'rap que dans les putains de rues d'ma ville
Plus d'ingrats et de traitres qu'ailleurs, d'une traite j'affirme sec
Comme Kaddafi je fais confiance qu'aux femmes
D'ailleurs je reflete, le chretien dans la nef, naifs en bref
Une nouvelle generation bernee par le soleil invincible
Sans chef d'accusation, on m'vise car gras d'monde je bousille
Tu sais qu'on le veut tous le cul dans le jacuzzi
J'les accuse ces chiens d'envoyer les memes en CAP
Puis saper au ballon directe "tneket" des que l'un se fait happer
J'accuse, jacasse, je casse et je cause, c'est vrai
J'veux refaire une histoire deja close frere
Faf Larage
J'accuse leur putain de fric d'infecter le monde
Ou un gosse vend sa purete a un gros lard immonde
A chaque seconde y a pas une poignee de billets
Qui genere pas un conflit, on se salit pour un profit
J'accuse le pouvoir d'etre le phare, fantome de la gloire
Le fleau qui veut ronger l'espoir
J'accuse les soi-disant detendeurs du savoir
Dont l'orgueil voudrait nous faire suivre leur voie
J'accuse les naifs, les nostalgiques du fascisme
Les recrues de la betise qui nous haissent
"Coupable", Mesdames et Messieurs les jures un seul verdict
Pour rassurer les masses, leur dire qu'en bas on existe
Refrain
Faf LaRage