Sanoja: Georges Moustaki. Flamenco Des Flandres.
Mille ans deja que je suis la
Sur la terre des Flandres,
Soldat du roi, sans foi ni loi,
Sans plus rien attendre,
Soldat qui n'a que ses dix doigts
Pour jouer sur sa guitare
Le flamenco, dernier echo
D'un reste de memoire.
Dans mon pays, la-bas tres loin,
Entre la mer et la montagne,
Il y a la fille que j'aimais bien,
Qui devait etre ma compagne.
Les filles d'ici sont bien jolies,
On en oublie la guerre.
Leurs yeux sont bleus et leurs cheveux
Plus blonds que la lumiere.
Pour s'enivrer, au cabaret,
On s'offre du genievre,
Mais rien n'y fait pour etouffer
L'air qui monte a mes levres.
Dans mon pays, la-bas tres loin,
Entre la mer et la montagne,
Il y a la fille que j'aimais bien,
Qui devait etre ma compagne.
Mais si je meurs au champ d'honneur,
Dites a mes camarades
Qu'ils ne fassent pas sonner le glas
Aux cloches de Grenade.
Pour demander l'eternite,
Suffit d'une guitare
Et quelque part une fille en noir
Qui me garde en memoire.
En mi pais ahi muy lejo
Mentre il mar e la montana
Esta la nina que io queria.
Sur la terre des Flandres,
Soldat du roi, sans foi ni loi,
Sans plus rien attendre,
Soldat qui n'a que ses dix doigts
Pour jouer sur sa guitare
Le flamenco, dernier echo
D'un reste de memoire.
Dans mon pays, la-bas tres loin,
Entre la mer et la montagne,
Il y a la fille que j'aimais bien,
Qui devait etre ma compagne.
Les filles d'ici sont bien jolies,
On en oublie la guerre.
Leurs yeux sont bleus et leurs cheveux
Plus blonds que la lumiere.
Pour s'enivrer, au cabaret,
On s'offre du genievre,
Mais rien n'y fait pour etouffer
L'air qui monte a mes levres.
Dans mon pays, la-bas tres loin,
Entre la mer et la montagne,
Il y a la fille que j'aimais bien,
Qui devait etre ma compagne.
Mais si je meurs au champ d'honneur,
Dites a mes camarades
Qu'ils ne fassent pas sonner le glas
Aux cloches de Grenade.
Pour demander l'eternite,
Suffit d'une guitare
Et quelque part une fille en noir
Qui me garde en memoire.
En mi pais ahi muy lejo
Mentre il mar e la montana
Esta la nina que io queria.
Georges Moustaki