Sanoja: Henri Tachan. Comme Un Rhume.
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Toi tu es venue toi tu m'es venue comme un rhume
Toute toute nue toute toute nue a la brune
J'aurais du fermer ma fenetre mais mais qu'importe
Tu serais rentre tu aurais rampe sous ma porte
Toi tu m'as surpris au coin de mon lit comme un rhume
Toi ma maladie mon epidemie toi ma brune
J'aurais du savoir j'aurais du prevoir ce microbe
Mais je n'ai su voir dans ma chambre noire que ta robe
Et tu m'as glisse et tu m'as laisse ton bacille
Au pouls cadence au rythme insense de tes cils
J'aurais du pousser j'aurais du chasser cette fievre
Mais j'etais touche mais j'etais piege comme un lievre
Puis tu es partie petit a petit ma migraine
Et moi j'ai gueri sous le bistouri des semaines
Le soleil de mars dissipe la garce de brume
Et les jours qui passent peu a peu effacent les rhumes
Mais depuis ce temps et ce coup de vent sur ma route
Beaucoup plus qu'avant je tousse souvent et redoute
De garder encore moitie bouton d'or moitie chrysantheme
La femme qui dort au fond de mon corps comme un germe
La femme qui dort au fond de mon corps et que j'aime
Toi tu es venue toi tu m'es venue comme un rhume
Toute toute nue toute toute nue a la brune
J'aurais du fermer ma fenetre mais mais qu'importe
Tu serais rentre tu aurais rampe sous ma porte
Toi tu m'as surpris au coin de mon lit comme un rhume
Toi ma maladie mon epidemie toi ma brune
J'aurais du savoir j'aurais du prevoir ce microbe
Mais je n'ai su voir dans ma chambre noire que ta robe
Et tu m'as glisse et tu m'as laisse ton bacille
Au pouls cadence au rythme insense de tes cils
J'aurais du pousser j'aurais du chasser cette fievre
Mais j'etais touche mais j'etais piege comme un lievre
Puis tu es partie petit a petit ma migraine
Et moi j'ai gueri sous le bistouri des semaines
Le soleil de mars dissipe la garce de brume
Et les jours qui passent peu a peu effacent les rhumes
Mais depuis ce temps et ce coup de vent sur ma route
Beaucoup plus qu'avant je tousse souvent et redoute
De garder encore moitie bouton d'or moitie chrysantheme
La femme qui dort au fond de mon corps comme un germe
La femme qui dort au fond de mon corps et que j'aime
Henri Tachan