Sanoja: Lynda Lemay. De Tes Rêves à Mes Rêves.
On a parcouru le chemin
De tes reves a mes reves
Tes doigts a mes seins
De ta bouche a mes levres
De la guerre a la treve
Combien d' fois, mon amour
Combien d'aller-retour
Entre la haine et l'amour
Chaque fois, la route et ses chaos
Et ses roches et ses trous
M'arrachaient a ta peau
Me rej'taient sur tes g'noux
Me tatouaient sur ta joue
Combien de grands voyages
Pour autant de naufrages
Sur ce meme rivage
Jusqu'au jour ou j'ai dit: "Va t'en !
J'ai plus rien a blesser
Qui soit vierge de coups
J' suis fatiguee des kilometres
Qu'on franchit pour etre
A un plus mauvais bout"
J'ai dit: "Prends ta voiture de fortune
Et roule tant qu' tu voudras
Va t'en donc promettre ta lune
A une autre que moi"
J' croyais pas qu' t'allais m'obeir
A la lettre comme ca
J' t'ai regarde partir
En mourant tout bas
Sur la veranda
Brisee a des endroits
Que j' me connaissais pas
Entre mon coeur et tes bras
Les etoiles qu' j'avais dans l' regard
Et qui semblaient te plaire
Sont venues s'echouer
Comme des etoiles de mer
Sur l'estran desert
Le coeur comme un souv'nir
Le corps comme un grenier
J'ai eu peur d' m'ecrouler
Je sais pas d' quelle maniere
Comme poussee par le vent
J' me suis mise a poursuivre, en courant
Le nuage de poussiere
Qu' ta voiture de misere
Faisait tourbillonner en filant
Puis j'ai crie: "Attends-moi j'arrive !
Je peux pas vivre sans toi
Et si c'est pas une vie de te suivre
Et bien ce s'ra c' que ce s'ra
T'as encore, dans les mains
La petite cuillere
Qui m' ramassait si bien
Quand j' m'ecrasais par terre
T'as encore, dans les mains
La petite caresse
Qui m' ferait, comme un chien
Haleter d'allegresse"
Ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah
Mais, bien sur, t'as rien entendu
Et ton nuage et toi
Vous avez disparu
Et je suis restee la
Comme un cheval de bois
Qui ne berce plus personne
Et que l'on abandonne
Que l'on met au rebus
Un jour que j' me croyais mieux
Que j'allais au village
Et que c'etait pluvieux
A deux nuages d'un orage
A faire taire les oiseaux
A deux pas du resto
Et a trois du garage
A deux doigts d'oublier
Perdue dans mon impermeable
Et dans quelques pensees
Comme: "C'est drole dans le sable
Toutes ces traces de souliers"
Comme: "J' sais pas c' que j' vais foutre
De ma longue soiree"
Juste a cote de moi
Ce parfum agreable
Ces cheveux familiers
C'etait... c'etait toi
Et l'orage eclata
En meme temps que le morceau de chair
Qui me servait de coeur
Et le vent se leva
En meme temps qu'un eclair
Nous fit tous les deux trembler de peur
J'ai dit: "Si tu viens pour les etoiles
Elles sont tombees dans la boue
Si t'es la pour me voir, j' te signale
Qu' y'a plus rien a voir du tout"
T'as dis: "J'ai parcouru
Les chemins de mes reves
A des reves qui n'etaient pas les tiens
J' voulais juste que tu saches, mon amour
Que ces foutus parcours
Ont toujours ete vains"
Ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah
Alors j'ai dit: "Puisque t'es la
Viens donc prendre un cafe
Si tu veux, tu jett'ras
Quelques buches au foyer
Ca nous rechauffera
Le temps que l'orage passe
Et que le feu s'embrase
Comme autrefois !"
Et c'est la qu' t'as baisse les yeux
Que t'as dit: "J' pourrai pas
Car, tu vois, y a un voeu
Que j'ai fait la-bas
Elle te ressemble un peu
Celle a qui j'ai dit: "Oui"
Ce petit "Oui" precieux
Que je n' t'ai jamais dit"
T'as ajoute qu'aussi
Elle prend bien soin du p'tit
Et qu' t'es deja trop vieux, aujourd'hui
Pour reparer l'erreur
La pire de ta vie
Qui est celle d'etre parti d'ici
Tu t'es mis a g'noux dans la vase
Pour me d'mander pardon
Le tonnerre m'a vole ta phrase
Et tu t'es leve d'un bond
Et t'es parti, l'air malheureux
Le pantalon tout sale
Et, au coin de mes yeux
Y'avait comme... des etoiles
De tes reves a mes reves
Tes doigts a mes seins
De ta bouche a mes levres
De la guerre a la treve
Combien d' fois, mon amour
Combien d'aller-retour
Entre la haine et l'amour
Chaque fois, la route et ses chaos
Et ses roches et ses trous
M'arrachaient a ta peau
Me rej'taient sur tes g'noux
Me tatouaient sur ta joue
Combien de grands voyages
Pour autant de naufrages
Sur ce meme rivage
Jusqu'au jour ou j'ai dit: "Va t'en !
J'ai plus rien a blesser
Qui soit vierge de coups
J' suis fatiguee des kilometres
Qu'on franchit pour etre
A un plus mauvais bout"
J'ai dit: "Prends ta voiture de fortune
Et roule tant qu' tu voudras
Va t'en donc promettre ta lune
A une autre que moi"
J' croyais pas qu' t'allais m'obeir
A la lettre comme ca
J' t'ai regarde partir
En mourant tout bas
Sur la veranda
Brisee a des endroits
Que j' me connaissais pas
Entre mon coeur et tes bras
Les etoiles qu' j'avais dans l' regard
Et qui semblaient te plaire
Sont venues s'echouer
Comme des etoiles de mer
Sur l'estran desert
Le coeur comme un souv'nir
Le corps comme un grenier
J'ai eu peur d' m'ecrouler
Je sais pas d' quelle maniere
Comme poussee par le vent
J' me suis mise a poursuivre, en courant
Le nuage de poussiere
Qu' ta voiture de misere
Faisait tourbillonner en filant
Puis j'ai crie: "Attends-moi j'arrive !
Je peux pas vivre sans toi
Et si c'est pas une vie de te suivre
Et bien ce s'ra c' que ce s'ra
T'as encore, dans les mains
La petite cuillere
Qui m' ramassait si bien
Quand j' m'ecrasais par terre
T'as encore, dans les mains
La petite caresse
Qui m' ferait, comme un chien
Haleter d'allegresse"
Ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah
Mais, bien sur, t'as rien entendu
Et ton nuage et toi
Vous avez disparu
Et je suis restee la
Comme un cheval de bois
Qui ne berce plus personne
Et que l'on abandonne
Que l'on met au rebus
Un jour que j' me croyais mieux
Que j'allais au village
Et que c'etait pluvieux
A deux nuages d'un orage
A faire taire les oiseaux
A deux pas du resto
Et a trois du garage
A deux doigts d'oublier
Perdue dans mon impermeable
Et dans quelques pensees
Comme: "C'est drole dans le sable
Toutes ces traces de souliers"
Comme: "J' sais pas c' que j' vais foutre
De ma longue soiree"
Juste a cote de moi
Ce parfum agreable
Ces cheveux familiers
C'etait... c'etait toi
Et l'orage eclata
En meme temps que le morceau de chair
Qui me servait de coeur
Et le vent se leva
En meme temps qu'un eclair
Nous fit tous les deux trembler de peur
J'ai dit: "Si tu viens pour les etoiles
Elles sont tombees dans la boue
Si t'es la pour me voir, j' te signale
Qu' y'a plus rien a voir du tout"
T'as dis: "J'ai parcouru
Les chemins de mes reves
A des reves qui n'etaient pas les tiens
J' voulais juste que tu saches, mon amour
Que ces foutus parcours
Ont toujours ete vains"
Ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah
Alors j'ai dit: "Puisque t'es la
Viens donc prendre un cafe
Si tu veux, tu jett'ras
Quelques buches au foyer
Ca nous rechauffera
Le temps que l'orage passe
Et que le feu s'embrase
Comme autrefois !"
Et c'est la qu' t'as baisse les yeux
Que t'as dit: "J' pourrai pas
Car, tu vois, y a un voeu
Que j'ai fait la-bas
Elle te ressemble un peu
Celle a qui j'ai dit: "Oui"
Ce petit "Oui" precieux
Que je n' t'ai jamais dit"
T'as ajoute qu'aussi
Elle prend bien soin du p'tit
Et qu' t'es deja trop vieux, aujourd'hui
Pour reparer l'erreur
La pire de ta vie
Qui est celle d'etre parti d'ici
Tu t'es mis a g'noux dans la vase
Pour me d'mander pardon
Le tonnerre m'a vole ta phrase
Et tu t'es leve d'un bond
Et t'es parti, l'air malheureux
Le pantalon tout sale
Et, au coin de mes yeux
Y'avait comme... des etoiles
Lemay Lynda
Lemay Lynda