Sanoja: Les Frères Jacques. Béton Armé.
Beton Arme, soleil en berne,
Hommes des nouvelles cavernes...
Voila ce que nous devenons.
Dieu pardonnez-moi si j?en tremble, j?avais reve de grands ensembles
« Ensemble » est un si joli nom...
Du ciment a l?horizontale, du ciment a la verticale, et puis le vacarme tetu
Ces grands ensembles sont si rudes que je reve de solitude comme d?un paradis perdu
Dieu qui voulez la vie si belle, allez un peu voir a Sarcelles
Sarcelle etait un nom d?oiseau !
Aujourd?hui, l?oiseau est en cage et moi je trouve ca dommage, si vous vous le voyez de haut
Beton Arme, soleil en berne, hommes des nouvelles cavernes
Voila ce que nous devenons
Si vous n?y mettez pas bon ordre,
Bientot la vie si bonne a mordre ne meritera plus son nom
Dieu faites-moi changer d?adresse, et faites que le vent caresse encore une fois mes mains nues
Du vent, du vrai, pas cette crasse qui nous fait le c?ur degueulasse en ramonant les avenues
J?ai besoin d?air, Dieu me pardonne,
De celui que le ciel nous donne, en passant par l?odeur des pres
Et si un jour la mort m?empoigne
Que ce soit en rase campagne avec de l?air, Bon Dieu, du vrai !
Avant de payer l?echeance
Je voudrais encore la chance d?une chanson sans hysterie
Et s?il n?y a plus rien a faire, mettez-moi sous un peu de terre
Si vous en trouvez a Paris...
Hommes des nouvelles cavernes...
Voila ce que nous devenons.
Dieu pardonnez-moi si j?en tremble, j?avais reve de grands ensembles
« Ensemble » est un si joli nom...
Du ciment a l?horizontale, du ciment a la verticale, et puis le vacarme tetu
Ces grands ensembles sont si rudes que je reve de solitude comme d?un paradis perdu
Dieu qui voulez la vie si belle, allez un peu voir a Sarcelles
Sarcelle etait un nom d?oiseau !
Aujourd?hui, l?oiseau est en cage et moi je trouve ca dommage, si vous vous le voyez de haut
Beton Arme, soleil en berne, hommes des nouvelles cavernes
Voila ce que nous devenons
Si vous n?y mettez pas bon ordre,
Bientot la vie si bonne a mordre ne meritera plus son nom
Dieu faites-moi changer d?adresse, et faites que le vent caresse encore une fois mes mains nues
Du vent, du vrai, pas cette crasse qui nous fait le c?ur degueulasse en ramonant les avenues
J?ai besoin d?air, Dieu me pardonne,
De celui que le ciel nous donne, en passant par l?odeur des pres
Et si un jour la mort m?empoigne
Que ce soit en rase campagne avec de l?air, Bon Dieu, du vrai !
Avant de payer l?echeance
Je voudrais encore la chance d?une chanson sans hysterie
Et s?il n?y a plus rien a faire, mettez-moi sous un peu de terre
Si vous en trouvez a Paris...
Les Frères Jacques