Sanoja: Maxime Le Forestier. La Chanson Du Jongleur.
Idees blanches,
Idees noires
Comme les balles
Sortent des manches
Des memoires
Et s'en vont au bal
Et se regardent
Sans arret
Rebondir
Sans jamais rien se dire,
Qu'elles restent
Dans leurs gestes
Bien separees,
Dans le melange
Dans l'echange
Deviendraient nos idees
Des idees folles
Qui s'envolent
Ou l'on veut aller
A voler plus haut que nous qui sait ce qu'elles vont trouver !
Des couleurs nouvelles
Et des mots inconnus
Et des musiques irreelles
A jamais defendues.
Si vous voulez les attraper,
Vous vous casserez la gueule
Et resterez la tout seul
Comme dans les
Series blanches,
Series noires
De nos amours,
Quand le c?ur flanche
Et veut y croire
On fait vite un detour.
On sait tres bien qu'on ne va pas en mourir
Mais on ne veut rien dire.
C'est la danse
Des prudences.
N'allons pas
Pour un je t'aime
Risquer meme
De faire un faux pas.
Amour en panne,
Si tu planes,
Moi je reste en bas.
A voler plus haut que nous qui sait ce que tu trouveras !
Comme sur une ile,
Reconnaitre quelqu'un
Dans les minutes immobiles
Qui n'auront pas de fin.
Emmene-moi, tant pis pour moi
Si je me casse la gueule.
Je resterai la tout seul
Devant les
Pierres blanches,
Pierres noires
Qui sont tombees
Des avalanches
De l'histoire
Et que j'ai gardees
Comme les bons et les mauvais souvenirs
Mais ca ne veut rien dire.
Coquillages
De la plage
Bien alignes,
Je vous regarde,
Je vous garde
Sur la cheminee.
Je vous ramasse,
Je vous passe
Dans l'autre main, et
Je vous lance dans les airs et vous partirez en fumee !
Que le vent vous porte
Ou s'en vont pour finir
Les idees noires, les amours mortes
Les mauvais souvenirs.
A chaque fois, je le sais bien,
Vous tomberez dans mes mains.
Je vous lancerai sans fin
Comme les
Balles blanches,
Balles noires
Du jongleur
Qui, le dimanche,
Dans les foires,
Font notre bonheur
Et qu'on regarde sans arret rebondir
Sans jamais rien leur dire.
Idees noires
Comme les balles
Sortent des manches
Des memoires
Et s'en vont au bal
Et se regardent
Sans arret
Rebondir
Sans jamais rien se dire,
Qu'elles restent
Dans leurs gestes
Bien separees,
Dans le melange
Dans l'echange
Deviendraient nos idees
Des idees folles
Qui s'envolent
Ou l'on veut aller
A voler plus haut que nous qui sait ce qu'elles vont trouver !
Des couleurs nouvelles
Et des mots inconnus
Et des musiques irreelles
A jamais defendues.
Si vous voulez les attraper,
Vous vous casserez la gueule
Et resterez la tout seul
Comme dans les
Series blanches,
Series noires
De nos amours,
Quand le c?ur flanche
Et veut y croire
On fait vite un detour.
On sait tres bien qu'on ne va pas en mourir
Mais on ne veut rien dire.
C'est la danse
Des prudences.
N'allons pas
Pour un je t'aime
Risquer meme
De faire un faux pas.
Amour en panne,
Si tu planes,
Moi je reste en bas.
A voler plus haut que nous qui sait ce que tu trouveras !
Comme sur une ile,
Reconnaitre quelqu'un
Dans les minutes immobiles
Qui n'auront pas de fin.
Emmene-moi, tant pis pour moi
Si je me casse la gueule.
Je resterai la tout seul
Devant les
Pierres blanches,
Pierres noires
Qui sont tombees
Des avalanches
De l'histoire
Et que j'ai gardees
Comme les bons et les mauvais souvenirs
Mais ca ne veut rien dire.
Coquillages
De la plage
Bien alignes,
Je vous regarde,
Je vous garde
Sur la cheminee.
Je vous ramasse,
Je vous passe
Dans l'autre main, et
Je vous lance dans les airs et vous partirez en fumee !
Que le vent vous porte
Ou s'en vont pour finir
Les idees noires, les amours mortes
Les mauvais souvenirs.
A chaque fois, je le sais bien,
Vous tomberez dans mes mains.
Je vous lancerai sans fin
Comme les
Balles blanches,
Balles noires
Du jongleur
Qui, le dimanche,
Dans les foires,
Font notre bonheur
Et qu'on regarde sans arret rebondir
Sans jamais rien leur dire.
Maxime Le Forestier