: Le jour se leve a peine, Je suis deja debout, Et deja je promene une larme sur mes joues. Le cafe qui fume, L'ascenseur qui m'attend, Et le moteur
: Le vent fera craquer les branches La brume viendra dans sa robe blanche Y'aura des feuilles partout Couchees sur les cailloux Octobre tiendra sa revanche
au parking des voitures Quelques mots pour les grands Meme pas des injures Si quelqu'un les entend Repondez-moi Repondez-moi Mon c?ur a peur d'etre emmure entre vos tours
: Cent ans dans la peau de l'esclave Et juste apres cent ans de plus Chercher des miettes sous les tables Avant que les blancs ne marchent dessus Dormir
: D'abord vos corps qui se separent T'es seule dans la lumiere des phares T'entends a chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se dechire
: Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante Au bout du couloir; Quelqu'un a touche le verrou Et
: C'est le silence Qui se remarque le plus Les volets roulants tous descendus De l'herbe ancienne Dans les bacs a fleurs Sur les balcons On doit etre
: Mon enfant nue sur les galets Le vent dans tes cheveux defaits Comme un printemps sur mon trajet Un diamant tombe d'un coffret Seule la lumiere pourrait
: On croyait savoir tout sur l'amour Depuis toujours, Nos corps par coeur et nos coeurs Au chaud dans le velours. Et puis te voila bout de femme, Comme
: Moi je n'etais rien, Mais voila qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits, Je l'aime a mourir. Vous pouvez detruire Tout ce qu'il
: Quand je serai fatigue De sourire a ces gens qui m'ecrasent Quand je serai fatigue De leur dire toujours les memes phrases Quand leurs mots voleront
: Tout le monde y pense, Les hommes, les anges, les vautours, Y'a plus de distances, Personne qu'y ait les bras trop courts, Tout le monde espere, Meme
: Comme j'arrivais la tete en vrac Entre ma guitare et mon sac J'entends, malheureux ne bougez plus Ne bougez plus Le prochain pas que vous allez faire
: Loin devant L'horizon encombre Fais-moi loin devant Une maison posee J'entends Le monde chanter Sous les arbres penches Devant Il descend Des lumieres
Cent ans dans la peau de l'esclave Et juste apres cent ans de plus Chercher des miettes sous les tables Avant que les blancs ne marchent dessus Dormir
D'abord vos corps qui se separent T'es seule dans la lumiere des phares T'entends a chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se dechire
Comme j'arrivais la tete en vrac Entre ma guitare et mon sac J'entends, malheureux ne bougez plus Ne bougez plus Le prochain pas que vous allez faire
Moi je n'etais rien, Mais voila qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits, Je l'aime a mourir. Vous pouvez detruire Tout ce qu'il vous